Représentant les valeurs canailles et bohème d’un des quartiers les plus emblématiques de Paris, Le Pigalle fête ce mois-ci son premier anniversaire. Une année pleine de succès, qui en a fait un des lieux les plus courus de la capitale, où l’on se presse non seulement pour y passer un séjour, mais simplement pour boire un verre entre amis, partager un repas de qualité ou s’amuser lors de soirées et DJ sets organisés par une équipe toujours plus passionnée.

lepigalle-pigalle-modzik-cityguide-paris-2

Situé en plein cœur de Pigalle, le bien nommé hôtel Le Pigalle fait honneur au quartier le plus canaille de Paris. En à peine un an d’existence, il a relevé le défi qu’il s’était lancé à sa création : proposer un lieu qui incarne les valeurs de Pigalle, de la diversité culturelle qui caractérise le quartier depuis toujours jusqu’à son énergie musicale et son grain de folie. Conçu par les architectes Charlotte de Tonnac et Hugo Sauzay, de l’agence Festen, Le Pigalle n’est pas un hôtel que l’on quitte après y avoir passé la nuit, mais un endroit où l’on dîne, on danse et on écoute de la musique, choisie avec soin par le collectionneur de disques Victor Kiswell. Des morceaux à écouter dans les différentes chambres dont la décoration ne répond à aucune règle et associe le vintage au moderne à la perfection, ajoutant encore une touche de caractère très parisien au Pigalle.

lepigalle-pigalle-modzik-cityguide-paris

Une fois sorti de celles-ci, c’est vers le groundfloor qu’il faut se diriger : dans cet espace, les différentes Collab’ de l’établissement se rencontrent pour faire preuve de leur savoir-faire. Libraire, photographe, boulanger, mixologiste… les talents locaux offrent au visiteur leur propre vision d’un quartier mythique, qui leur est tellement cher. Une démarche toute dans l’authenticité, comme celle du restaurant de l’hôtel qui propose une cuisine simple et de saison. Une carte sans fioritures élaborée avec des fournisseurs et commerçants des environs et qui met l’accent sur le terroir parisien, comme une sorte de laboratoire de quartier où la qualité prend le pas sur tout autre critère. Le bar, lui, propose une sélection de vins naturels et une carte de cocktails élaborée par Michael Mas.
Et pour un petit voyage dans le passé, c’est au sous-sol qu’il faut se rendre. Grâce à un jukebox retrouvé lors des travaux de l’hôtel, chacun choisit sa musique parmi une sélection de titres encore une fois sélectionnés par Victor Kiswell. La musique est primordiale au Pigalle et elle se fait entendre partout et à n’importe-quel moment, en particulier lors des soirées organisées par l’équipe du lieu. DJ sets et concerts acoustiques font vibrer le quartier au son du R’n’B, de la Soul et des musiques africaines et latines pendant le mois de novembre, du jeudi au samedi. Le 18 novembre, c’est une soirée d’anniversaire à ne pas louper qui donne carte blanche à Pigalle Paris Radio l’après-midi, et aux DJs du label Musique Large jusque tard dans la nuit. Pour vous tenir au courant de la programmation du Pigalle, rendez-vous sur son tumblr !

lepigalle-pigalle-modzik-cityguide-paris-3

Pour bien choisir votre cocktail et quelle chanson écouter en boucle lors de votre séjour au Pigalle, on vous a préparé une petite sélection d’immanquables…
Lors de votre passage au bar, si vous vous sentez d’humeur rock, commandez « Le Panaché », préparé à base de bière Petite Pigalle, d’elderflower cordial, de citron et de ginger ale. Si vous êtes plus hip-hop, alors « Le Ti’Punch » saura vous satisfaire avec sa recette composée de citron vert, sirop de miel, Pineau des Charentes et rhum agricole. « Le Fond de Culotte », le kir spécial du Pigalle est à réserver aux plus pop d’entre nous : crème de cassis, salers, vin blanc et perrier sont les ingrédients du cocktail, réinventé par Michael Mas.

Pour faire honneur à la playlist imaginée par Victor Kiswell et disponible dans les chambres du Pigalle (et son jukebox), mieux vaut l’écouter à chaque moment de la journée :

Pour se réveiller :
Nina Simone – « Baltimore »
Pour danser : 
Grace Jones – « Pull Up To The Bumper (Larry Levan remix ) » (titre provenant du jukebox)
Pour une balade : 
Tinariwen – « Imidiwan Ma Tennam »
Pour une nuit à deux : 
The Velvet Underground – « Venus In Furs »
Pour résumer l’esprit raffiné, smart et branché du Pigalle : 
Saul Williams – « Twice The First Time »

_

lepigalle.paris