On célèbre les gémeaux en ce moment, et il y en a un que vous aimerez surement rencontrer : l’anglais Sonny Hall. Poète, beau gosse, model et survivant !

 

Beau gosse

On l’avait remarqué dans le clip de Rita Ora « Let You Love Me », il se présentait comme le gars de la soirée pour qui on lâche nos moves les plus stylés sur le dance-floor et à qui on fait les yeux doux pour qu’il vienne nous accoster… Mince c’est Rita Ora la star du clip, on lui aurait bien volé la vedette, le temps du tournage au moins. Un petit jeu sensuel s’installe entre les deux tourtereaux, lumières tamisées il pose ses mains sur les hanches de la chanteuse d’origine albanaise avant que leurs lèvres n’en viennent à s’effleurer… On ne savait pas qu’un clip pouvait être aussi captivant !

Mais pas que !

A tout juste 20 ans, c’est déjà un mannequin renommé, avec plus de 120 000 abonnée sur son compte Instagram @sonny_hall, il est devenu l’un des nouveaux visages de Burberry. Ses grandes copines sont Adwoa Aboah et Iris Law, (la vie de rêve) mais Sonny, c’est surtout un artiste. Les drames, il semblerait qu’il en ait côtoyé quelques-uns au début de sa vie, et c’est surement ce qui a forgé sa plume. Il vient même de publier son premier recueil avec 99 poèmes : The Blues Comes With Good News.

Loin des paillettes et des maisons de luxe, c’est pourtant depuis peu que sa vie a pris un tournant plus glamour. En ouvrant son livre, on remarque qu’il rend hommage à sa mère, Belinda, que l’on sait décédée depuis 2015 des suites d’une overdose d’héroïne. Même s’il était très proche d’elle, il vivait pourtant avec sa famille d’adoption depuis l’âge de 4 ans. Aussi loin qu’il s’en souvienne, son entourage a toujours eu des problèmes d’addiction. C’est à l’âge de 12 ans qu’il a fumé son premier joint, celui qui lui permettait de s’évader et de sublimer son quotidien. Et ça a commencé comme ça… À 17 ans, il apprend la mort de sa mère biologique, puis s’en suit une descente aux enfers de tous les excès. Il s’isole malgré l’aide de ses proches, mais décide pourtant d’aller se soigner ses dépendances en Thaïlande. Depuis il ne cesse d’écrire, lui qui n’imaginait pas pouvoir arrêter de boire ou de fumer ne s’imagine aujourd’hui ne plus écrire. Coeur et âme, il donne exemple aux autres personnes qui souffrent de dépendance en se rendant à des meeting. Il s’investit pour démontrer à ces personnes qu’il y a un millions de choses préférables que de s’autodétruire en oubliant ses rêves. Un long voyage qui commence tout en poésie.