Bien trop souvent, lorsqu’une fille prévoit de se rendre à un concert, elle s’attend à devoir, à un moment ou à un autre de sa soirée, répondre à des mots ou des gestes déplacés.

Une main glissée sous la jupe dans la moiteur de la fosse. Un mot libidineux susurré à l’oreille en faisant la queue au bar… La liste est longue, et rares sont celles qui n’ont pas un sac plein de ces anecdotes qu’elles aimeraient bien oublier. Pourtant, rien ne change. Et c’est là qu’entre en scène Girls Against, collectif de jolies teenagers britanniques bien décidées à faire bouger les choses. Après que l’une d’entre elle, Hannah, 17 ans, ait subi un énième exemple de ce qui fut précédemment cité plus haut, elles décident de créer une page Twitter qui, le temps d’un battement de cil, réussit à rassembler plus de 3000 followers et des milliers de douloureuses expériences similaires. « Je crois que c’est arrivé à bien plus de gens qu’on imaginait…A un degré plus ou moins subtil, c’est arrivé à presque toutes les femmes » dixit Hannah. Lorsque le groupe Peace, sur scène ce soir là, retweet et soutient les apprenties féministes, c’est une vraie campagne de sensibilisation qui démarre. Les filles de Girls Against tentent « d’attirer l’attention de personnalités influentes sur Twitter afin de propager le message et de faire comprendre aux gens l’importance du problème » . Le but ultime étant d’obtenir des clubs un système de sécurité plus adapté à ce genre de situations. On applaudit des deux mains cette initiative girl power 2.0.