En amateurs d’inking (soft) que l’on est, on s’est rendu il n’y a pas si longtemps, au Mondial de tatouage. On a rencontré des gens de toutes contrées et surtout de tous horizons mentaux. Du coup, on s’est rappelé de ces personnes qui nous font hérisser le poil et hurler un POURQUOI intérieur.

Amateurs de Strip Tease (l’émission, pas la pratique), rappelez-vous de ce charmant jeune homme star de l’épisode sur le tuning. Celui qui s’était fait imprimer un fier bouledogue sur le pectoral gauche “avec le prénom de sa femme dans le collier”. Il nous faisait vibrer, là y’avait une histoire, y’avait même de l’âme dans ce tattoo. Mais aujourd’hui on aimerait simplement que cette mode de footballeur de ligue 2 portugaise cesse.

Parce qu’on en a assez de voir les prénoms Enzo et Matteo sur les avant-bras des hommes. Parce que le motif tribal fait maintenant plus penser au jeune cadre dynamique qu’au vaillant aventurier chasseur de cobras mangeurs d’humain. Parce qu’il ne suffit pas de se tatouer un dicton super profond trouvé en homepage de Yahoo.fr pour tutoyer Socrate. À ce titre, même si le  célèbre “Only God Can Judge Me” fait toujours son petit effet sur les gazelles, (surtout lorsqu’il est porté par la plus grosse pipe du r’n’b français) on aimerait l’éradiquer. A tout jamais.

Pendant ce temps-là, Alizée transforme son corps en Gulli. Mauvaise idée.

Par Lola Margaux