Seriously? Les Victoires de la musique en mode #languedeb*tch

Vendredi soir c’était les annuelles Victoires de la Musique française. Même si on confesse, sans trop de culpabilité qu’on n’a pas passé notre vendredi soir devant la FR 2 (#fautpaspousser), mais qu’on s’est fait un rattrapage via Youtube, le spectacle a tout de même attiré plus de 3 millions de téléspectateurs en moyenne. Une hausse de 11,5 % qui n’a pas empêché les journalistes présents de sombrer dans un profond sommeil…Décryptage en mode #LangueDeBi*tch.

Le grand vainqueur cette année, est loin d’être une surprise ! En effet, Stromae a raflé trois trophées dont celui d’artiste masculin. Si Stromae mérite bien ces récompenses, et initie la soirée en présentant le dernier single : “Ta fête”, le Rwando-belge aurait du aussi être récompensé pour autre chose  : réussir à fermer le clapet de la présentatrice Virginie Guilhaume, lorsque celle-ci, ne trouve d’autre moyen de “dynamiser” cette cérémonie qu’en faisant une bonne séance de léchage de bottes. Stromae en bon prince lui répond un simple: “on n’est jamais plus connu que le Manneken Pis!”. Bim.

Vous l’aurez compris, si vous n’étiez pas devant votre téléviseur, vous avez loupé l’occasion de prendre une bonne dose de sédatif. Pourquoi faire un vrai show avec de l’humour quand on peut rester institutionnel et raconter des-banalités-hors-normes-qui-sont-répétées-depuis-les-29-ans-qu’existent-les-victoires-de-la-musique? 

Mais que seraient les VDM (non pas Vie de Merde, mais bien Victoires de la Musique, quoique…) sans une récompense pour Johnny, hein? Faisons preuve d’originalité, non? Surtout que d’après ce qu’on me dit dans l’oreillette…ce serait donc la seule nomination de Stromae qu’il n’a pas remportée et pour cause une histoire de dispersion de voix entre ses deux titres “Papaoutai” et “Formidable”. De quoi favoriser une chanson que seuls les plus de 65 ans connaissent et écrite par le breton Miossec: “20ans”. On vous épargne la vidéo. Par contre, ce qui s’avère rigolo reste encore la réaction de Jojo sur twitter, qui ne s’éloignerait pas de son paradis fiscal pour rien au monde, et même pour recevoir cette récompense en personne. Ah que !

N.B : Le hashtag ” #unhommeheureux ” est à réutiliser dans mes tweets perso quand il annoncera sa retraite.

La victoire de l’artiste féminine de l’année revient à Vanessa Paradis, vous savez ! La fille qui voit son nom acculé d’un “la pauve” le précédant depuis que Johnny Depp l’a larguée pour une jeune mannequin du nom d’ Amber Heard. Vanessa a reçu le prix pour la troisième fois de sa carrière et doit maintenant certainement remercier tout particulièrement le photographe qui a immortalisé ce moment par une image peu favorable de la c hanteuse ainsi que son styliste qui lui a conseillé cette magnifique robe Alexandre Vauthier qui ne met en avant que ses épaules de camionneur. A bon entendeur.

La palme du show revient à Cécile Cassel, cette dernière que l’on surnomme “dans la scène” ; Hollysize (ça fait pas un peu marque grande taille?) qui interprèta “Comeback to me”. Elle qui a aussi, mixé la coiffure de Courtney Love, sans le charisme, avec celle de Blondie  (sans la carrière, ndrl), s’est mise dans la peau de Beyoncé le temps d’un show et …il y a du boulot! Mention spéciale au stylisme pour ce joli choix de robe asymétrique.#fashionshow

Sur scène nous on a dit oui à Julien Doré et sa performance avec “Paris Seychelles”, même si on comprend pas trop cet accent américain quand il dit se “pwose”, tu m’appelleras Julien pour l’explication. Merci. Niveau récompenses pleines de fraicheurs : 1995 pour l’album de musiques urbaines, on rend grâce au jury qui, visiblement n’a pas lu ce tweet d’une journaliste Skyrock regrettant que Maitre Gims ne soit pas récompensé… Enfin, nous on est contents que La Femme,artiste Modzik et qui s’exporte comme un croissant au beurre français, avec cette pop electro new wave, ait remporté le prix de l’album révélation. #clapclap

S’ensuit Lilly Wood & The Prick, Christine & The Queens et quelques moments de douleurs…presque intenses avec les performances de Christophe Maé, Shaka Ponk et Zaz. Et là décidément la “gamine”, nous a perdus. Vite des bouchons d’oreilles! “Ca me fait mal, ça me brule à l’intérieur…” chante-elle…Et on s’identifie bien. On regrette presque la période (courte) d’une Zaz sans chaussures, pieds nus dansant et chantant comme une hippie sans avoir besoin d’un Neuchâtel ou d’une limousine…Bah alors Zaz tu es venue en vélo aux victoires? En robe Jean-Paul Gauthier, celle qui nous a pris en 2″30 quelques décibels à chaque oreille, porte des cerises aux oreilles et envoie bouler Virginie Guilhaume avec un “j’aime pas le champagne”. Une présentatrice pour qui, visiblement, la soirée semble longue…

Enfin Julien Doré a chanté en duo avec Adamo, alorsrécompensé par un prix d’honneur, le titre “Laisse tes mains sur mes hanches”, une chanson qui va bien au blondinet. Phoenix eux, ont reçu une victoire pour leur album “Bankrupt” et Daft Punk est absent du classement. Surprise? Ainsi va la France. Serait-elle si ingrate ? A renier ses propres enfant, ris de la french touch? Pour Daft Punk, il semblerait que dès que tu vends tes disques dans le monde entier et pire ! Dès que tu es récompensé par les “amerlocs”, ton cher pays, lui t’oublie. Daft Punk doit-il choisir entre sa renommée nationale et internationale? On dirait bien que la france est amère en somme…un sentiment que véhicule aussi ces traditionnelles Victoires de la Musique.