Modzik

Produit par John Battsek (lauréat de deux Oscars du Meilleur documentaire) et réalisé par Lili Fini Zanuck (Oscar du Meilleur film en 1990 pour la production de Miss Daisy et son chauffeur et réalisatrice du film Rush en 1991), le documentaire Eric Clapton : Life in 12 Bars revient sur la vie et le parcours de ce génial guitariste, compositeur et chanteur anglais.

Depuis ses débuts au sein de The Yardbirds, en passant par John Mayall and The Bluesbreakers, Cream jusqu’à Derek and the Dominos et bien sûr sa carrière solo, il est le seul artiste à avoir été intronisé à trois reprises au sein du Rock and Roll Hall of Fame : une fois en tant qu’artiste solo puis en tant que membre des Yardbirds et de Cream. Il est reconnu comme l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps aux côtés de Jimi Hendrix. Il a collaboré avec les plus grands comme Carlos Santana, BB King (artiste auquel il rend un vibrant hommage en introduction de ce documentaire) ou encore JJ. Cale, la légende du blues blanc.

Outre sa carrière solo avec des morceaux devenus légendaires comme la version acoustique de « Layla » ou la poignante ballade « Tears in Heaven » en mémoire de son fils décédé, il a fondé le super groupe Blind Faith avec son ami de toujours Steve Winwood (de Spencer Davis Group, Traffic), mais aussi Ginger Baker (de Cream) et Ric Grech (de Family). Clapton sera marqué de plein fouet par les décès de plusieurs de ses amis musiciens : Stevie Ray Vaughan, George Harrison, B.B. King…

Une page d’histoire de la musique se tourne ici, même si les fans de Slowhand n’apprendront pas grand chose niveau musique, les images d’archives constituent des documents précieux (période Yardbirds, John Mayall et les Bluesbreakers, le Londres des sixties, Cream avec sa tournée américaine, des délires sous fond de drogue et d’alcool de « 461 Ocean Boulevard »), auxquelles s’ajoutent des interviews enrichissantes.