6 ans ont passés et 1 milliard de spectateurs plus tard, on retrouve Alice, le Chapelier Fou, La Reine Blanche, la Reine Rouge et la plupart des personnages du roman de Lewis Caroll pour une suite qui ne semble pas faire l’unanimité, bien qu’elle revêt des atours séducteurs.

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Alice et le Chapelier Fou

Coté musique, on passe d’une BO signée Danny Elfman, le partenaire musical de prédilection de Tim Burton et du titre “Alice” signé Avril Lavigne, à Pink qui signe “Just like fire”, la chansons-titre du film. Coté réalisation, c’est James Bobin (Da Ali G Show, Flight of the Concords, The Muppets, Muppets Most Wanted) qui reprend le flambeau après Tim Burton.

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Le lapin blanc

Si le film est visuellement aussi abouti que le précédent (la même équipe créative a travaillé sur sur cette suite) avec des scènes visuellement étonnantes qui se suivent à un rythme effréné, il manque toutefois quelque chose au scénario et dans l’écriture pour que les personnages prennent toute leur dimension narrative. Exit les jeux de mots délicieusement farfelus de Lewis Caroll pour une écriture par trop rigoureuse où la fantaisie fait hélas défaut signée Linda Woolverton : Alice est revenue du Pays des merveilles et est enfermée dans un asile où on veut traiter sa folie. Elle parvient à s’échapper mais apprend que son ami le Chapelier fou est au plus mal. Elle décide de traverser le miroir magique pour lui prêter main forte. Elle découvre alors que le Maître du temps veut faire régner sa loi dans le royaume. Soutenue par la reine blanche, elle va tout faire pour mettre celui-ci hors d’état de nuire…

Pour les acteurs on retrouve le casting original formé par Johnny Deep en Chapelier Fou, Mia Wasikowska en Alice, Anne Hathaway en Mirana, la Reine Blanche et Helena Bonham Carter en Iracebeth, la Reine Rouge avec en bonus Sascha Baron Cohen dans le rôle du Temps et Rhys Ifans dans celui du père du Chapelier Fou, Zanik Hightopp mais aussi les voix de Stephen Fry (Chess, le chat du Cheshire), Martin Sheen (Le Lapin Blanc), Timothy Spall (Bayard, le St-Hubert) mais aussi Alan Rickman en Absolem, la Chenille dont c’est le dernier rôle avant son décès en janvier dernier.

Si le merveilleux et la fantaisie semblent manquer quelque peu à l’appel, Alice de l’autre coté du miroir n’en demeure pas moins un film fantastique aux visuels saisissants et à l’action menée tambour battante se laissant voir avec plaisir. Avec une mention spéciale pour la scène où Johnny Deep offre le thé à Sascha Baron Cohen, pour “passer le temps”, hilarante à souhait, c’est exactement ce genre d’humour qui manque au cours du reste du film.

 

 

et la vidéo de P!nk “Just like fire”, la chanson-titre du film :