Le nom d’Anthony Vaccarello, étoile montante du monde la mode, fait déjà plus que se murmurer depuis quelques années. Après une ascension éclair et brillante, le jeune designer résidant à Paris revient avec une nouvelle collection rétro-futuriste et fatale à souhait.

Anthony Vaccarello naît en 1980 à Bruxelles de parents italiens. Si la mode ne semble pas être la première direction qu’il choisit, lorsqu’il obtient son diplôme de La Cambre-Mode(s) de Bruxelles à l’âge de 26 ans, tout s’enchaîne très vite pour le jeune homme : la même année, il remporte le grand prix du Festival de Hyères. Immédiatement, il est contacté par la maison Fendi afin de dessiner des fourrures. Protégé de Karl Lagerfeld, il s’installe à Paris et entreprend de travailler à ses créations personnelles.

Maria Luisa présente également sa seconde collection dans sa boutique en 2009, durant la Fashion Week. Ses deux premières collections se composent de robes brodées main, ou de vestes portées sur maillots de bains. Des débuts plus qu’encourageants.
Aujourd’hui, la collection automne-hiver 2010-11 d’Anthony Vaccarello a de quoi enchanter : dotée d’un graphisme aiguisé tout en restant extrêmement féminine, elle associe métal et voiles noirs tout en transparence, entre vêtement chic et lingerie provocante. Par ses lignes géométriques et ses coupes et matières charnelles, la collection exhale un parfum Art déco tendance Metropolis. Comme égérie de sa nouvelle campagne, le créateur à choisi Lou Doillon, rencontrée lors d’un dîner, la jeune femme incarnant à son sens la femme Vaccarello : intelligente, féline et forte. Arborées par la sensuelle et mutine actrice, ses créations révèlent tout leur potentiel érotique et glamour. Et rappellent tout autant une esthétique années trente que ce que les eighties ont fait de plus chic, la femme Anthony Vaccarello évoquant aussi une gravure sophistiquée de Nagel.

Plus qu’un vestiaire, la dernière ligne d’Anthony Vaccarello est une collection d’œuvres d’art à elle seule. Sortie d’un film étrange, elle envoûte et sublime les atours féminins d’une sensualité rigide et d’un mystère fatal. On ne peut souhaiter à son créateur qu’une belle réussite dans le monde de la haute couture.

http://anthonyvaccarello.blogspot.fr/

Par Ottavia Pellemoine